— On y va ?

— On y va. Nous commençons et on commence avec plaisir et avec soucis parce que comme toujours je suis en retard. En étant en retard je vous ai envoyé un texto et avant je vous avais téléphoné plusieurs fois, malheureusement sans succès, c’est-à-dire que vous ne m’aviez pas répondu. Vous ne m’y aviez pas répondu. Au lieu de m’accuser, expliquez-moi, s’il vous plaît, la raison pour laquelle vous ne m’y aviez pas répondu.

— Répétez, s’il vous plaît.

— Au lieu de m’accuser d'être en retard, expliquez-moi, pourquoi vous ne m’y aviez pas répondu. Car  je vous ai téléphoné plusieurs fois.

— Combien de fois ?

— Je vous en ai fait trois fois.

— Combien de fois vous m’avez appelé ?

— Je vous en ai appelé trois fois, mais vous ne m’avez pas répondu. Pourquoi ?

— C’est une question délicate. Ça ne vous regarde pas.

— Oh la la ! J’ai compris. Wow ! Vous ne m’avez pas répondu parce que vous étiez en train de bavarder avec n’importe qui dans le couloir au lieu de me repondre / au lieu de m'écrire. Pendant que, alors que j’ai couru à toutes jambes,( en voiture) pour y arriver parce qu’on s'était entendus / s'était mis d’accord de nous revoir en peu plus tôt que d’habitude. Mais je m'étais trouvé / j'étais allé trop loin ce matin, ailleurs (pour ne pas préciser). Donc, ça a pris assez de temps pour y arriver à cause des bouchons. Tout simplement j'étais très loin / j'en étais très loin.

de + что-то неодушевленное = en

Je viens de… = j’en viens

à… = y

J’y vais ;  j'en étais très loin.

— Il y avait des bouchons ?

— Ça n’existe pas. Ça n’arrive pas. À Saint-Pétersbourg il y a toujours des bouchons.

— Quelle votre logique ? Il y en a toujours.

— Même la nuit. J'étais ailleurs / j’en étais très loin. Car j’aime la langue française, j’ai couru à toutes jambes en évitant des bouchons, en essayant d'éviter des bouchons, mais je n’y ai pas reussi. C’est la raison pour laquelle je suis en retard en tout petit peu. Mais j’y suis, merci pour moi. Car je vais voyager en France dans trois semaines.

— Avec qui ?

— Avec ma femme.

— Pourquoi vous faites comme ça ?

— Peut-être, parce que ...